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Bourgeois. — Bourgeois dc Châteaublanc. ij$
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OURGEOIS (M"c), actrice foraine, faisait partie de la troupe d'Alexandre Bertrand à là foire Saint-Germain de 1716, et tenait l'emploi des Colombines.
Voy. BERTRAND (ALEXANDRE), i3 mars 1716.
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OURGEOIS DE CHATEAUBLANC (Dominiciue-Fran-çois), ingénieur et entrepreneur d'un spectacle mécanique appelé les Ouvriers-automates. Une annonce du temps explique quel était ce spectacle : « Les Ouvriers automates, machine nouvelle très-utile et curieufe, ou les EJfais mécaniques fur les forces mouvantes, par M. Bourgeois, de Châteaublanc. Sept moulins de diiTerentes efpèces les plus utiles compofent cette machine avec trois figures automates, lefquelles imitent non-feulement les mouvemens naturels,-.mais auffi la force, la viteffe et Fattention dans les plus forts exercices. C'eft ainlî que paroît le fameux Don Quichotte près d'un moulin à vent. Les démonftrations de ces ouvrages fe font à l'hôtel de Jabach, rue Neuve-St-Merri près la nie St-Martin, dans une falle ornée, au rez-de-chauffée, où ils peuvent être, vus très-commodément tous les jours depuis neuf heures du matin jufqu'à midi, et depuis deux heures jufqu'à huit heures du foir et les dimanches et fêtes après le fervice divin. Lorfqu'il y aura 15 perfonnes et qu'on aura rempli pour pareil nombre, lefdites démonftrations feront faites fans attendre. On prend 24 fols par perfonne. » Ce spectacle obtint un certain succès, et quelques mois après, Bourgeois de Châteaublanc déménagea pour lui donner plus d'extension. Il prévint le public de son changement de local et lui annonça qu'il avait ajouté à ses ouvriers automates « un jeune Cyclope à fa forge, qui y fait tous les exercices de Vulcain, et un efclave ceux de Samfon lorfqu'il fut furpris par les Philiftins. Les démonftrations de ces ouvrages fe font au bas de la rue de Condé, la feule porte cochère entre la rue des Boucheries et celle des Quatre-Vents, près le carrefour
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